
Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France publié à la veille de la déclaration de politique générale de François Fillon et du vote de confiance, M. Bayrou a invité le Premier ministre à "sortir du rôle de décalque du président" Nicolas Sarkozy.
M. Bayrou a observé que la tâche de François Fillon n'était "pas simple" car "Nicolas Sarkozy a choisi d'exercer tous les pouvoirs en première ligne, directement et sans intermédiaire".
"Il est très difficile pour un gouvernement de remplir sa mission lorsque le président se saisit de tout, décide par exemple de conduire lui-même les relations avec les syndicats, y compris sur les horaires des enseignants, ou la réforme des universités. Plus personne, alors, n'ose décider et agir en attendant le jugement qui vient d'en haut. A terme, c'est la paralysie", a-t-il dit.
Selon François Bayrou, "un grand pays moderne ne peut être dirigé par un seul homme". Les Français "ont choisi un pouvoir actif, vaillant, mais pas omnipotent", a-t-il dit.
M. Bayrou a observé que la tâche de François Fillon n'était "pas simple" car "Nicolas Sarkozy a choisi d'exercer tous les pouvoirs en première ligne, directement et sans intermédiaire".
"Il est très difficile pour un gouvernement de remplir sa mission lorsque le président se saisit de tout, décide par exemple de conduire lui-même les relations avec les syndicats, y compris sur les horaires des enseignants, ou la réforme des universités. Plus personne, alors, n'ose décider et agir en attendant le jugement qui vient d'en haut. A terme, c'est la paralysie", a-t-il dit.
Selon François Bayrou, "un grand pays moderne ne peut être dirigé par un seul homme". Les Français "ont choisi un pouvoir actif, vaillant, mais pas omnipotent", a-t-il dit.