Ceux-ci avaient exprimé grogne et inquiétude. Mais le chef de l’Etat a martelé qu’il maintiendrait le cap tant sur les réformes que sur l'ouverture. Ce discours était destiné à redonner de l'élan à ses troupes. Objectif atteint.
Sarkozy a catégoriquement exclu "toute politique d'austérité".
Il a lancé qu'il avait le "devoir" d'aller "chercher tous les talents". Sarkozy n'a fait quasiment aucune annonce -si ce n'est que les stock-options pourront désormais "contribuer" à financer la protection sociale- mais pendant près d'une heure, alternant cajoleries, un peu, et fermeté, souvent, il a martelé sa ligne politique, bien décidé à n'en pas changer.
Sarkozy a catégoriquement exclu "toute politique d'austérité".
Il a lancé qu'il avait le "devoir" d'aller "chercher tous les talents". Sarkozy n'a fait quasiment aucune annonce -si ce n'est que les stock-options pourront désormais "contribuer" à financer la protection sociale- mais pendant près d'une heure, alternant cajoleries, un peu, et fermeté, souvent, il a martelé sa ligne politique, bien décidé à n'en pas changer.

"La France ne va pas bien, c'est un fait" mais "il n'y a pas de plan d'austérité caché, il n'y pas de tournant de la rigueur en préparation, qui serait à la fois un reniement et un renoncement", a-t-il dit, en faisant allusion au virage décidé par le duo Chirac-Juppé à l'automne 1995.
Mais "être fidèle aux fondateurs de la Vème, ce n'est pas garder comme dans du formol une Constitution dont on ne modifierait aucune des virgules", a-t-il lancé, citant plusieurs fois le général de Gaulle.
S'agissant de la réforme des institutions, redoutée notamment dans les rangs gaullistes, il s'est voulu rassurant: la Vème République n'est pas en danger, a-t-il dit en substance.
Depuis plusieurs semaines, la grogne montait chez certains élus, comme l'ont montré les récentes journées parlementaires de l'UMP, à Strasbourg, avec au banc des accusés: l'ouverture à gauche et la réforme institutionnelle à venir.
Pour l'ouverture de la session parlementaire, le président de la République a réuni l'ensemble des députés et sénateurs UMP et Nouveau Centre (ex-UDF), comme il l'avait déjà fait le 20 juin, après les législatives, pour leur présenter les grandes lignes des réformes à venir.
Une séance de coaching qui visait à remonter le moral des troupes: "je me sentais orphelin à Strasbourg, je repars ragaillardi", a affirmé le député Jacques Remiller.
Tout en assurant sa majorité de son "estime" et de son "affection", le président lui a fait la leçon: "je suis conscient du devoir qui est le mien mais je vous demande d'être conscient du devoir qui est le vôtre".
A l'inverse, les chiraco-villepinistes sont restés sur leur faim: "rien de nouveau" pour Jean-Pierre Grand, qui s'est exclamé: "peut-être qu'il va nous annoncer une Grenelle de la majorité".
Mais "être fidèle aux fondateurs de la Vème, ce n'est pas garder comme dans du formol une Constitution dont on ne modifierait aucune des virgules", a-t-il lancé, citant plusieurs fois le général de Gaulle.
S'agissant de la réforme des institutions, redoutée notamment dans les rangs gaullistes, il s'est voulu rassurant: la Vème République n'est pas en danger, a-t-il dit en substance.
Depuis plusieurs semaines, la grogne montait chez certains élus, comme l'ont montré les récentes journées parlementaires de l'UMP, à Strasbourg, avec au banc des accusés: l'ouverture à gauche et la réforme institutionnelle à venir.
Pour l'ouverture de la session parlementaire, le président de la République a réuni l'ensemble des députés et sénateurs UMP et Nouveau Centre (ex-UDF), comme il l'avait déjà fait le 20 juin, après les législatives, pour leur présenter les grandes lignes des réformes à venir.
Une séance de coaching qui visait à remonter le moral des troupes: "je me sentais orphelin à Strasbourg, je repars ragaillardi", a affirmé le député Jacques Remiller.
Tout en assurant sa majorité de son "estime" et de son "affection", le président lui a fait la leçon: "je suis conscient du devoir qui est le mien mais je vous demande d'être conscient du devoir qui est le vôtre".
A l'inverse, les chiraco-villepinistes sont restés sur leur faim: "rien de nouveau" pour Jean-Pierre Grand, qui s'est exclamé: "peut-être qu'il va nous annoncer une Grenelle de la majorité".