
Un chiffre qui fait froid dans le dos : si aucun automobiliste ne téléphonait en conduisant, il y aurait une réduction de 7 à 8% du nombre d'accidents dans l’Hexagone. C’est le constat de l’étude réalisée par Jean Chapelon et Pierre Sibi de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, et publiée dans Le Monde de jeudi.
Les deux experts recommandent "d'agir sur la réglementation en interdisant formellement toute utilisation du téléphone portable au volant". Reconnaissant que l’interdiction des kits mains libres "serait difficile à contrôler", ils estiment néanmoins qu'elle montrerait les dangers d'une telle pratique. Dans le cas d'accidents graves, elle permettrait également d'interroger les opérateurs de téléphonie mobile pour savoir si le conducteur était au téléphone.
Au vu de cette étude, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a souhaité qu'une "communication forte" sensibilise à ce risque et que soit encouragée la pratique, déjà adoptée par certaines entreprises, d'interdire à leurs employés l'usage du téléphone lorsqu'ils conduisent en mission.
Les deux experts recommandent "d'agir sur la réglementation en interdisant formellement toute utilisation du téléphone portable au volant". Reconnaissant que l’interdiction des kits mains libres "serait difficile à contrôler", ils estiment néanmoins qu'elle montrerait les dangers d'une telle pratique. Dans le cas d'accidents graves, elle permettrait également d'interroger les opérateurs de téléphonie mobile pour savoir si le conducteur était au téléphone.
Au vu de cette étude, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a souhaité qu'une "communication forte" sensibilise à ce risque et que soit encouragée la pratique, déjà adoptée par certaines entreprises, d'interdire à leurs employés l'usage du téléphone lorsqu'ils conduisent en mission.