Sur les 500 pompes de bioéthanol prévues d’ici à la fin de l’année, seule une centaine est disponible à ce jour.
Ce retard s’expliquerait par la lenteur d’obtention des autorisations d’agrément, le texte officiel régissant l'encadrement technique des stations-service n'ayant été publié que le 2 mars 2007.
C’est donc en avril que les principaux intervenants de cette filière ont réellement démarré leurs travaux (essentiellement - Leclerc, Carrefour et Total)
Par exemple, le groupe Total n’a équipé qu’une vingtaine de stations, à rapprocher de son engagement sur « 70 stations pour l’été ».
Quel avenir pour la filière
Malgré les injonctions du ministère de l'Écologie vis-à-vis des préfets et des DRIRE, on peut se demander pourquoi une telle hâte à déployer une filière de distribution alors que seuls les véhicules dits « Flex-Fuel » sont concernés. Pour mémoire, 70% du parc automobile français est constitué de véhicules équipés de moteur Diesel. Le gazole reste plus compétitif que le bioéthanol, même à 80 dollars le baril. Soulignons que le bioéthanol suppose un consommation accrue de l’ordre de 30% face à celle d’un carburant classique, et que rien ne laisse penser que les moteurs en seront moins polluants.