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Brèves
08/07/2013

EMC au 7e rang des entreprises françaises où il fait bon travailler

EMC, société spécialiste de la gestion des données, vient d’être classée 13ème entreprise Européenne où il fait bon travailler par le palmarès Great Place To Work , 7ème en France, et 1ère en Espagne, entre autres. ‘Nous sommes extrêmement fiers de nous situer au 7e rang français des entreprises où il fait bon travailler’ affirme Michel Poinat, Directeur des Ressources Humaines EMC France ‘Nous allons continuer à trouver de nouvelles initiatives pour offrir à nos employés un environnement de travail d’exception’
BK
29/05/2013

Debout la République a lancé sa campagne des européennes pour 2014

Ce 25 mai 2013 Debout la République, le parti présidé par Nicolas Dupont-Aignan, a lancé sa campagne pour les européennes de 2014. A 1 an jour pour jour du scrutin, DLR a organisé un rassemblement dans la salle la Bellevilloise à Paris. Pour la première fois des personnalités politiques d'autres pays européens se partageaient la tribune. Paul Nuttal (le numéro 2 de UKIP au Royaume-Uni), Timo Soini (président du parti les Vrais Finlandais), et Slavi Binev (député européen bulgare) ont successivement pris la parole.
Source : DLR
28/05/2013

Le Sénat a adopté le projet de loi relatif à la refondation de l’école

Le Sénat a adopté par 176 voix contre 171, le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République.
BK
16/05/2013

Epidémie de dengue en Guyane

L’épidémie de dengue sévit depuis plusieurs mois en Guyane. Plus de 3000 personnes ont été contaminées à ce jour, dont 450 ont été hospitalisées. 5 décès sont à déplorer. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a décidé de mobiliser une équipe de réservistes sanitaires de l’EPRUS (Etablissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires) pour renforcer le centre hospitalier de Cayenne.
BK
25/04/2013

La qualité des rivières arrive sur l'iPhone

Pour la première fois en France, les données sur la qualité des eaux des rivières de Rhône-Méditerranée et de Corse peuvent être consultées depuis le bord de l’eau. Créée par l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, l’application iPhone « Qualité des rivières » permet aux pêcheurs, kayakistes, randonneurs, vacanciers de connaitre la santé des rivières.
BK
24/04/2013

41 commerçants éco-citoyens à Caen

Le 11 avril dernier, 90 personnes étaient présentes à la CCI Caen Normandie pour la remise de la distinction « Commerçant éco-citoyen » à 41 commerçants caennais.
Cette distinction permet au commerçant de communiquer auprès de ses clients sur son engagement dans la réduction des impacts environnementaux et sur le développement d’actions sociétales.
BK
17/04/2013

Lancement de la 1ère carte interactive du logement francilien

…accessible depuis www.lamaisondelimmobilier.org
Grâce à sa nouvelle carte interactive du logement francilien, la FNAIM Paris Ile de France offre à tous un moyen simple de trouver un logement en fonction des revenus disponibles et du nombre de pièce désiré. La carte inclura toute l’Ile de France d’ici la fin de l’année et pourrait, à terme, comprendre de nouvelles fonctionnalités (carte scolaire, temps de transports, etc.).
BK
17/04/2013

La mortalité routière enregistre au mois de mars un recul exceptionnel

Le nombre de morts sur les routes de France au mois de mars a baissé de 26,8%. 203 personnes sont décédées, contre 277 au mois de mars de l'année dernière. Le nombre de personnes blessées est aussi en très nette baisse (-20,9%).
BK
11/03/2013

EMC fait entrer la Bibliothèque Apostolique du Vatican dans l’ère numérique

Dans le cadre de son initiative Information Heritage, EMC soutiendra la Bibliothèque Apostolique du Vatican dans la numérisation de son catalogue de 80 000 manuscrits historiques ainsi que de 8 900 incunables. Le projet consiste en la numérisation complète de la biblioth-que, permettant ainsi de préserver 40 millions de pages via une reproduction digitale. La première étape de ce projet s’étalant sur neuf ans sera de fournir 2.8 petabytes de stockage, utilisant une variété de solutions de pointe telles que Atmos
BK
04/03/2013

La BNF lauréate du « Stanford Prize for Innovation in Research Libraries »

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, se réjouit du premier prix décerné à la Bibliothèque nationale de France par les bibliothèques de l’Université de Stanford, installée dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis. Le jury de ce prix, destiné à récompenser l'innovation numérique dans les bibliothèques de recherche, est présidé par Lynne Brindley qui, jusqu'en 2012, était directrice de la British Library. En attribuant son prix à la bibliothèque numérique Gallica et au moteur de recherche data.bnf.fr., l’Université de Stanford, qui a participé à l’élaboration de l’Internet, rend hommage à la politique de numérisation, et de diffusion que la France mène depuis de nombreuses années pour rendre aisément accessible au plus grand nombre l’ensemble de son patrimoine culturel.
Communiqué


Tribunes

par Jean-sébastien KLEIN, Directeur de projets Damia – Groupe Addonline



Mardi 23 Avril 2013

par la Fondation Sciences Citoyennes


La Ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, a présenté hier son projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) devant la Commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale qui devra, dans les semaines qui viennent, se pencher sur ce texte. Le projet est censé répondre aux défis et difficultés auxquels est confronté notre système d’ESR.
Baisse drastique des financements récurrents des laboratoires publics, compétition accrue entre équipes, laboratoires et instituts de recherche, méthodes managériales de gestion, évaluations technocratiques des scientifiques, envol de la précarité, enseignements universitaires de plus en plus tournés vers l’employabilité, pression accrue à la publication…
Les changements du système de recherche des dernières années n’ont rien d’anecdotiques. Ils sont au contraire porteurs d’une vision de la recherche, de son pilotage et de sa définition politique qui pose de nombreuses questions. À quels besoins la recherche publique doit-elle répondre ? Qui en décide ? Qu'est-ce que l'excellence scientifique, et quels critères permettent de la définir ? Comment faire émerger une expertise pluridisciplinaire et transparente ? Quelle responsabilité sociale et environnementale les chercheurs doivent-ils porter ? Comment se construisent les carrières scientifiques ? Quels partenariats de recherche, avec qui et sous quelles conditions ? La recherche publique relève-t-elle du bien commun ? Les résultats scientifiques doivent-ils être couverts par le sceau du secret (industriel ou militaire) ou verrouillés financièrement par le système des brevets ou doivent-ils être accessibles librement ? Quelles institutions et quels acteurs doivent démocratiquement définir et gérer les politiques de recherche et d’innovation ?

Cette loi amorce-t-elle des réponses à toutes ces questions ? Loin de là ! Comme pour le gouvernement précédent (et comme pour la Commission européenne dans le cadre du nouveau programme pluriannuel de recherche et innovation « Horizon 2020 »), il s’agit de mettre la recherche publique au service de la compétitivité économique, de la croissance et de « l’excellence », qui restent les mots d’ordre. Les citoyens et la société civile (non marchande) restent les grands absents et par conséquent les grands perdants du projet de loi.

Pourtant, la crise de la recherche n'est pas seulement un phénomène conjoncturel, limité aux coupes budgétaires et à la réorganisation. Elle correspond à la fois à une coupure plus profonde du rapport entre science et société (au sens large et au delà des seules grandes entreprises), et n’est, au même moment, qu'un miroir de l'évolution de notre société. Ce qui arrive aujourd'hui à la recherche – cette injonction pour du toujours plus grand et plus vite, générateur de profits immédiats – n’est rien d’autre qu’une transposition à la recherche d’une politique exclusivement consacrée à générer la sacro-sainte croissance. Pour préserver et développer la diversité de la recherche, redonner des marges de liberté aux chercheurs, il est crucial de repenser ses liens avec la société, ses objectifs et ses sources de légitimité tout en préservant une part à la recherche fondamentale estimée par les milieux économiques comme non rentable. En discuter et décider collectivement reste pour beaucoup un besoin démocratique vital.

En somme, il s’agit de repenser notre système de recherche et de refonder le rapport entre la recherche, la démocratie et la société autour d'un nouveau contrat social. Ceci nécessite une recherche publique forte et dotée de moyens accrus mais il s’agit aussi de transformer ses orientations, ses modes de décision, ses pratiques d’expertise. Par ailleurs, les besoins de recherche de la société incluent aussi et surtout la production de biens publics, un accès ouvert à une connaissance fiable et large, le développement d’une expertise plurielle et indépendante, le soutien des innovations à but non lucratif ou pour des besoins sociétaux non solvables. La société française en tant que telle (et particulièrement les plus démunis), mais aussi à travers ses rapports avec les autres pays, notamment du Sud, et à travers notre responsabilité commune pour l’avenir, n’a jamais eu autant besoin d’être accompagnée et d’accompagner les sciences, et pas seulement les innovations technoscientifiques.

Si un changement par rapport à la politique du gouvernement Sarkozy nous a été promis par le nouveau gouvernement socialiste, les signaux pour ce changement se font toujours attendre. La politique d’ESR initiée sous Mme Pécresse n’est pas remise en cause par le projet de loi de Mme Fioraso. Les quelques modifications introduites sont marginales et ne changent rien sur le fond.

Nous regrettons ce manque d’ambition du gouvernement de rompre avec la politique néolibérale pour enfin développer, avec toutes les composantes de la société, une autre logique pour la recherche publique.

Nous appelons nos député/e/s nationaux, élu/e/s régionaux et partis à être attentifs et ambitieux. Il ne s'agit pas de revenir à un état antérieur (d’ailleurs idéalisé), mais de sortir du
chemin tracé par l’idéologie néolibérale et d'inventer collectivement de nouvelles formes de démocratie, de fonctionnement, et d'enseignement pour notre système de recherche.
La question n'est pas de soutenir LA recherche mais QUELLE recherche ? La question n’est pas d’améliorer L’enseignement supérieur mais QUEL enseignement supérieur et avec quelles finalités ? Ces décisions auront des répercutions majeures pour l’ensemble de la société mais engagent également les générations futures.

Jeudi 28 Mars 2013

Par Olivier BOURROUILH, Président de Rok Solution



Mercredi 27 Mars 2013

par Patrick Le Hyaric, Directeur de l'Humanité


Voici un fait inédit dans l’Union européenne : la pression populaire a conduit à ce qu’aucun parlementaire chypriote n’approuve le maléfique diktat concocté par le nouveau directoire des affaires européennes, baptisé « la troïka » – Commission de Bruxelles, Banque centrale européenne et… Fonds monétaire international –, aux ordres exclusifs de Mme Merkel. Celle-ci avait soutenu l’élection du nouveau président de Chypre contre le candidat des communistes.
Ensemble ils voulaient faire de Chypre un nouveau laboratoire pour tester le racket direct des comptes bancaires dès le premier euro. Cela au mépris total de tous les engagements pris jusque-là. Ce plan austéritaire prévoyait de combiner l’impôt forcé 
sur les comptes bancaires des travailleurs 
et des petits épargnants et la privatisation 
de plusieurs entreprises ou la désindexation 
des salaires et des retraites sur les prix.

Ces attaques n’avaient pas été possibles jusque-là parce que l’ancien président chypriote, Dimitris Christofias, a toujours refusé d’appliquer les prétendus remèdes des docteurs bruxellois. On ne peut comprendre les difficultés de Chypre aujourd’hui sans les relier à la crise de la Grèce. L’effondrement des banques grecques a accéléré les difficultés de celles de Chypre, appâtées par le système européen qui leur permettait d’acheter des dettes du pays voisin à des taux d’intérêt élevés. Refusant de laisser son secteur bancaire s’effondrer, l’État chypriote a dû garantir les dépôts.

Les citoyens chypriotes ne sont donc en rien responsables de la situation. Cela ne fait que renforcer la nécessité de rechercher un projet de solidarité européenne, écartant le hold-up sur les comptes 
des travailleurs et des retraités, la destruction des droits sociaux, les privatisations des entreprises publiques chypriotes qui rapportent jusque-là au budget de l’État.

Les institutions européennes ont refusé cette voie 
pour, après des plans d’austérité appliqués dans plusieurs pays, tester un cran supplémentaire 
dans la spoliation des fruits du travail. Elles ont pensé qu’en choisissant un petit pays où se développent 
des activités financières offshore, quelques jours après le retour de la droite, cela pourrait marcher. Le peuple 
de Chypre vient de répondre non !

En ce sens, il rend un immense service à tous 
les peuples européens qui auraient été eux aussi 
en butte à de tels projets.

Notre solidarité à l’égard du peuple chypriote et des forces progressistes doit se conjuguer avec la réactivation d’un débat sur un nécessaire traitement européen commun de la crise. C’est d’autant plus indispensable que de dangereux enjeux géostratégiques se posent, notamment avec la réserve de gaz au large de ce pays, convoitée par Israël comme par la Turquie, que les dirigeants russes seraient prêts à acheter en contrepartie du paiement de la dette.

L’Europe ne doit pas se laisser entraîner dans cet engrenage, et elle doit choisir la voie d’une taxation des paradis fiscaux et de la désintoxication financière de Chypre, pour l’aider à développer son industrie, son agriculture et ses services, et non à les privatiser, et appliquer un prélèvement sur les comptes des oligarchies financières en contrepartie d’un rachat de tout ou partie de la dette par la Banque centrale européenne. Cette ci-devant doit par ailleurs aider 
à un nouveau financement de l’économie.

C’est l’intérêt de tous les citoyens européens 
qui le commande désormais.


Lundi 25 Mars 2013

Lettre ouverte aux Nations Unies
Alain Boinet, Directeur général fondateur.
SOLIDARITES INTERNATIONAL.


La Journée Mondiale de l’Eau du 22 mars, dédiée cette année à la coopération internationale de l’eau, s’inscrit clairement maintenant dans un premier bilan des Objectifs du Millénaire pour le Développement 2000 – 2015 (ODM), mais surtout dans les nouveaux objectifs post-2015 qui restent à encore à fixer par l’ONU avec les Etats membres et les acteurs concernés.
On ne peut que se louer de ces ODM ayant pour objectif de réduire de moitié l’extrême pauvreté dans le monde sur une période de 15 ans. De même, on ne peut que saluer l’action d’Agences telles que l’UNICEF et l’OMS qui, avec leurs partenaires, ont selon le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, permis à plus de deux milliards de personnes d’accéder à des sources d’eau dites améliorées entre 1990 et 2010.
En revanche, nous ne sommes pas d’accord du tout avec les Nations Unies quand celles-ci déclarent dans un communiqué de presse, lors du 6ème Forum Mondial de l’Eau à Marseille en mars 2012 : ‘’La communauté internationale a atteint, bien avant l’échéance de 2015, la cible des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)’’. Et d’ajouter que fin 2010 ‘’…89% de la population mondiale avaient accès à des sources d’eau améliorée’’ et donc, qu’il ne restait que 783 millions de personnes, soit 11% de la population mondiale, ne disposant toujours pas de cet accès. Et de conclure un peu vite que selon leurs estimations, ‘’…en 2015, 92% de la population mondiale aura accès à l’eau potable améliorée’’. Nous le disons tout net, ceci n’est pas exact et cela est grave de conséquence quand les médias, voire notre ministre du développement, M.Pascal Canfin, reprennent de bonne foi ses chiffres à leur compte !

‘’3,6 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à une eau non potable & à un environnement insalubre’’
Compte tenu du sérieux de ces agences, d’où vient l’erreur. La raison en est simple. Les Nations Unies considèrent que l’accès à source d’eau dite améliorée signifie automatiquement que cette eau est potable. Or des études réalisées par des experts internationaux reconnus, comme Gérard Payen (conseiller pour l’eau du Secrétaire Général de l’ONU - UNSGAB), et par des chercheurs aux Etats Unis comme Kyle Onda, Joe LoBuglio et Jamie Bartman, démontrent à l’évidence qu’une grande partie de ces sources d’eau améliorées délivrent une eau dangereuse ou de qualité douteuse. Finalement, ce serait seulement 3,3 milliards de personnes qui utiliseraient une eau sûre et donc environ 3,7 milliards qui n’y auraient pas accès, dont pas moins de 1,9 milliards qui consommeraient chaque jour une eau dangereuse voire mortelle !
Et nous ne sommes pas là dans un aimable débat d’experts. D’abord et surtout parce que l’eau insalubre est une cause majeure de mortalité dans le monde, principalement chez les enfants. Ces maladies dites hydriques (diahrée, choléra, hépatite, typhoïde,….) tueraient chaque année environ 3,6 millions d’êtres humains, selon les estimations les plus précises à ce jour. C’est donc une véritable urgence oubliée !
Mais surtout, affirmer ainsi que l’on est en avance sur les ODM en matière d’eau potable ne peut qu’entrainer un risque réel de démobilisation des acteurs et des ressources indispensables pour lutter contre ce fléau silencieux. Or, les ressources financières affectées sont insuffisantes, ce qui génère des conséquences négatives en cascade tant nous savons que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un facteur majeur de développement des populations concernées notamment en matière d’éducation, de santé, d’activités génératrices de revenus.

''OMD : Faire de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement un objectif à part entière''
De plus, cette Journée Mondiale de l’Eau 2013 s’inscrit maintenant clairement dans un bilan des OMD et dans la définition de nouveaux objectifs pour les décennies à venir. Or, ce travail pour les définir et les prioriser a déjà débuté sous la houlette d’un panel international de haut niveau coprésidé par la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le président indonésien Susilo Bambag Yudhoyono et le Premier ministre britannique, David Cameron. Panel auquel participe Jean Michel Séverino, ancien directeur de l’Agence Française de Développement.
Un premier rapport sera remis à M. Ban Ki-moon pour le 31 mai avec des recommandations sur l’agenda post-2015 qui alimentera le rapport du Secrétaire générale des Nations Unies pour le sommet des OMD le 23 septembre 2013 dans le cadre de l’Assemblée Générale de l’ONU. L’échéance des OMD en septembre 2015 suivra de près le 7ème Forum Mondial de l’Eau qui se tiendra en Corée du Sud en mars de la même année.
C’est dire l’urgence de ce débat engagé par l’ONG humanitaire SOLIDARITÉS INTERNATIONAL (www.solidarites.org) avec une pétition (www.votregouttedeau.org) déjà signée par plus de 125 000 personnes. Cette pétition demande aux Nations Unies de revoir leurs critères, leurs chiffres et leurs objectifs. C’est le critère ultime de l’accès à l’eau potable ou de l’eau insalubre qui compte.
Cette pétition appelle aussi à reconnaître que l’eau insalubre constitue bien une cause majeure de mortalité qui doit être combattues avec toutes les ressources nécessaires, notamment dans les situations d’urgence humanitaire auprès des populations en danger et par la coordination effective des phases d’urgence, de reconstruction et de développement. Il est aussi demandé de faire de l’eau et de l’assainissement un objectif à part entière dans les prochains ODM et non de les maintenir comme une rubrique secondaire.

''Nous irons remettre notre pétition au Secrétaire Général des Nations Unies''
La communauté internationale semble à l’origine avoir sous estimé cette question de l’eau potable et de l’assainissement. Il est temps d’en faire une priorité à part entière. Il convient aussi que l’eau ne soit plus un domaine dilué entre des dizaines d’agences des Nations Unies, que l’eau ne soit plus fragmentée au travers de ses diverses utilisations, mais qu’elle soit considérée comme un tout essentiel tant il est vrai qu’elle est la principale source de vie sur notre terre.
Enfin, pour sortir de trop d’engagements non tenus, oubliés ou recyclés, une source d’information internationale fiable qui regrouperait et suivrait régulièrement les objectifs, les engagements, les actions réalisées, les réalisations restantes constituerait un précieux outil de connaissance, de travail collectif et de coordination pour tous les intervenants de par le monde.
En juillet 2010, les Nations Unies ont eu la clairvoyance et le courage de faire de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement un droit humain. Les choix à venir vont nous engager pour des décennies. Aussi, nous disons de manière amicale mais exigeante à nos partenaires de l’ONU, qu’il n’y aura pas de droit sans la réalité d’un accès réel à l’eau potable et à l’assainissement pour tous et celui-ci passe inévitablement par une révision des critères d’évaluation et par des objectifs et des engagements à la hauteur des dangers, des enjeux et des espoirs pour une grande partie de l’humanité. C’est pour cela que nous irons remettre notre pétition au Secrétaire général des Nations Unies dès que des centaines de milliers de personnes l’auront signé.
Alain Boinet.

Vendredi 22 Mars 2013

Une tribune de Thomas Le Diouron, Directeur de Impulse Partners



Mardi 5 Mars 2013

Par Christophe Auberger, Responsable Technique chez Fortinet



Mardi 5 Mars 2013

par Noureddine LAMRIRI, Responsable consultants ECM



Vendredi 1 Mars 2013

par Hervé Allart, Président Directeur Général de Tadeo


Alors que s’achève le salon Urbaccess (13-14 février 2013 – CNIT Paris la Défense), les acteurs du marché de l’accessibilité se préparent : tous les bâtiments recevant du public ne seront probablement pas accessibles d'ici à 2015, comme le prévoit pourtant la loi de 2005.

Pour autant, pas de report ni de modification du calendrier prévus pour le moment. En attendant la publication sous peu du rapport de Me le Sénateur Claire-Lise Campion portant sur les aménagements à la loi de 2005, Hervé Allart, entrepreneur et acteur engagé aux côtés des publics concernés par la mise en place de la pleine accessibilité nous détaille les enjeux de ce débat d’avenir pour notre société, mais également moteur pour le redémarrage économique.

Petit Rappel. Votée en février 2005 la loi sur le handicap (sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées) aborde en effet un certain nombre de thèmes dont celui de l’accessibilité qui oblige tous les établissements recevant du public à se mettre en conformité (par exemple mettre en place des rampes d’accès). Le décret du 14 mai 2009 prévoit à l’échéance de 2012 l’accessibilité à TOUS des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent, ainsi qu’à leurs services de communication en ligne (téléphone, Internet). D’ici 2015 c’est l’ensemble des Etablissements Recevant du Public qui devront se mettre à niveau.

Rien qu’en France, 10% de la population est confronté à des niveaux divers à un problème d’audition. Le recul de la mortalité moyenne et les nouvelles pratiques nées de l’apparition des loisirs numériques risquent de creuser ces chiffres dans l’avenir. Notre pays – par comparaison avec ses voisins européens – est encore très en retard en ce qui concerne la possibilité pour une personne, sourde ou malentendante de téléphoner. Ainsi toutes les démarches administratives téléphoniques qui simplifient la vie des personnes entendantes ne leur sont pas autorisées faute du respect de la norme.

Le rideau de fumée de la crise des marchés financiers et l’atonie ambiante de nos économies occidentales nous font pourtant oublier qu’en lisière des mutations économiques se profilent de réels relais de croissance sous l’auspice des « chantiers de l’accessibilité ». Au cœur de ces chantiers, innovations et technologies d’accès à distance, mais également nouveaux métiers, parfois inconnus il y a une dizaine d’année.

Les entreprises vont emboîter le pas aux administrations, services publics et collectivités en raison du respect souhaité des obligations dictées par la RSE sous la pression de leur personnel mais également de leurs partenaires, investisseurs, actionnaires et surtout clients. Aujourd’hui, au cœur de la stratégie, notamment de l’entreprise, la Responsabilité Sociétale devient un véritable indicateur de performance et de différenciation. La prise en compte de la Diversité, dans cette logique de valeur, prend ici tout son sens.
Un premier niveau de mise à jour a déjà concerné à partir de 2009 la mise à niveau des standards permettant d’accéder aux services web. Dans le cadre de cette mise en conformité, les standards d’accessibilité français ont été abandonnés au profit de la norme Internationale (WAI) permettant aux personnes touchées par un handicap d’utiliser les outils informatiques

Chez ACCEO, nous développons des projets de mise en place des services d’accessibilité facilitant la prise de contact des usagers sourds ou non-voyants avec une administration ou service clients. Ces services reposent entre autre sur des plateformes de technologies et de services qui délivrent par exemple des prestations de Transcription Instantanée de la Parole et de visio-interprétation en Langue des Signes. Ils permettent la totale autonomie dans la communication des personnes entendantes et sourdes (téléphone, réunion, formation, entretien…).
Pour permettre à ces services de fonctionner de manière performante et adaptée aux publics, nous formons actuellement dans le Haut-Jura une vingtaine de personnes à l’exercice d’un métier que nous avons contribué à créer : e-transcripteur. Les acteurs politiques locaux ont su dépasser les clivages et s’unir autour de ce projet vital pour leur collectivité. Pourquoi n’arrivons pas à un consensus au niveau national ?

Alors que notre pays s’interroge sur la conduite à tenir face à la crise et sur le futur de son industrie et de son économie et que la société semble aller vers plus de considération envers ses plus fragiles, je ressens que nous nous trouvons à la croisée de chemins qui si ils se rejoignent pourraient aider notre pays à évoluer économiquement et professionnellement en orientant ses choix vers des activités vertueuses et également génératrice de valeur ajoutée.

Vendredi 15 Février 2013

Par Bertrand Diard, PDG et co-fondateur de Talend



Jeudi 14 Février 2013

Par John Thielens, Directeur de la Sécurité, Axway



Mercredi 13 Février 2013
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