Il succède à Yves Guéna, 84 ans, qui présidait l'IMA depuis 2004.
Dominique Baudis a exprimé son intention de faire sortir l'Institut "de ses murs" en développant les partenariats, culturels et financiers, pour faire rayonner ce "lieu unique de dialogue des cultures".
Dominique Baudis, 59 ans, a dirigé le CSA de 2001 à janvier dernier. Homme politique engagé dans la famille centriste, il a également été maire de Toulouse pendant 18 ans, succédant en 1983 à son père Pierre Baudis, ainsi que député et président du Conseil régional Midi-Pyrénées.
L'IMA, qui emploie 150 salariés et bénéficie d'un budget (2006) de 23 millions d'euros, est financé en principe à 60% par la France, qui verse via le quai d'Orsay quelque 9 M EUR par an, et à 40 % par les 22 Etats de la Ligue arabe.
L'IMA accuse depuis dix ans un déficit annuel variant de 2 à 5 M EUR, selon la direction qui a mis en place l'an dernier une série de mesures de redressement. Le Quai d'Orsay a fourni en 2006 une contribution exceptionnelle de 3 M EUR, dont M. Baudis a souhaité qu'elle "soit perennisée".
Créé en 1980 mais ouvert au public fin 1987, l'IMA est la vitrine du monde arabe à Paris. Son bâtiment ultra-moderne d'aluminium et de verre, en bord de Seine, a été conçu par Jean Nouvel.