Celle-ci doit permettre à M. Chirac, 74 ans, de continuer à "servir autrement" les Français, comme il s'y était engagé en annonçant qu'il ne briguerait pas de troisième mandat.
Les statuts de l'association ont été déposés.
Elle préfigure la Fondation qui s'appellera "Fondation Jacques Chirac pour le développement durable et le dialogue des cultures".
M. Camdessus, qui a dirigé treize ans le FMI, a apporté son soutien à François Bayrou avant le premier tour de la présidentielle, estimant que le leader centriste était le mieux placé pour mettre en œuvre les réformes dont "la France a un impérieux besoin".
"Sur tous ces sujets, l'Afrique, le développement, l'environnement, la rencontre des cultures", il y a chez Jacques Chirac "des convictions profondes", a confié M. Camdessus au journal Le Monde
Il s'est dit persuadé qu'une "locomotive comme Chirac fera avancer les choses".
Le diplomate Jean-Pierre Lafon, ancien secrétaire général du Quai d'Orsay, est le vice-président de l'association et Valérie Terranova, spécialiste du Japon, conseillère à l'Elysée de Jacques Chirac depuis 1995, en est la secrétaire générale.
Avant sa création, les statuts de la future fondation devront être agréés par le Conseil d'Etat pour être reconnue d'intérêt public et pouvoir ainsi recevoir des fonds privés d'entreprises ou de particuliers.
Il s'agira d'une des tâches de Michel Camdessus, fait-on valoir à l'Elysée.
Avant sa création, les statuts de la future fondation devront être agréés par le Conseil d'Etat pour être reconnue d'intérêt public et pouvoir ainsi recevoir des fonds privés d'entreprises ou de particuliers.
Elle devra s'intégrer au réseau mondial des grandes fondations comme celles de Bill Clinton ou de Tony Blair.
Il s'agira d'une des tâches de Michel Camdessus, fait-on valoir à l'Elysée.
Avant de quitter le pouvoir, Jacques Chirac avait fait de la lutte pour la préservation de la planète, pour le développement de l'Afrique et en faveur du dialogue des cultures, les thèmes privilégiés de son action diplomatique.