"La théorie largement répandue dans le passé et selon laquelle les ventes au détail sur internet ne décolleraient pas parce que les consommateurs préfèrent un contact direct avec le produit se révèle fausse", a-t-il ajouté.
Selon les prévisions, les ventes en ligne en Grande-Bretagne devraient représenter 3,6 milliards de livres sterling (5,3 milliards d'euros) d'ici la fin du mois de décembre. Plus de 180 millions de livres ont été dépensés sur internet lundi dernier, coup d'envoi traditionnel des dépenses de Noël, soit le double par rapport à l'année dernière, selon IMRG.
Le trafic sur des sites de commerce en ligne en France a augmenté de 79% la semaine dernière et un consommateur sur quatre a visité des sites appartenant à PPR, propriétaire de la marque de luxe Gucci et de la Fnac.
En Allemagne, le trafic a augmenté de 63% la semaine dernière par rapport à la période précédant les vacances, selon le cabinet de mesure d'audience comScore Networks.
Actuellement, alors que les magasins en ligne connaissent une forte croissance - de 22% pour le groupe PPR et de 90% pour le grand magasin britannique John Lewis - beaucoup de commerces cassent les prix dans un ultime effort pour attirer des consommateurs.
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté en octobre de 1,1% en glissement annuel, moins que prévu, et la croissance en septembre a été revue à la baisse, selon des données rendues publiques mardi, confirmant que les dépenses des ménages restent un maillon faible de la reprise.
L'amélioration de la couverture géographique, des délais de livraison et de la sécurité ainsi qu'une utilisation facilitée par les moteurs de recherches et les sites communautaires tels que MySpace.com, sans oublier l'absence du stress propre aux rayons des magasins en cette période de l'année, ont nourri la confiance des consommateurs en ligne.
Une étude publiée en novembre a montré que 85% des consommateurs britanniques préfèrent les magasins virtuels plutôt que les boutiques physiques, ce qui leur évite le "stress" du shopping en ville. Les magasins traditionnels européens ont finalement créé leurs propres marques pour concurrencer Amazon.com sur le segment de la vente en ligne.