La semaine dernière, pour dénoncer la présence de communistes dans la coalition de gauche, il avait expliqué que "sous la Chine de Mao, on faisait bouillir les enfants pour servir d'engrais". Des propos qu'il avait réitérés malgré une mini-crise avec Pékin.
Ce mardi, au lendemain du second débat télévisé face à Romano Prodi où les insultes ont fusé, sa nouvelle tirade n'est pas passée inaperçue. "J'ai trop d'estime pour l'intelligence des Italiens pour penser qu'ils puissent être couillons au point de voter contre leurs propres intérêts", a-t-il lancé lors d'une réunion avec des commerçants. "Pardonnez-moi mon langage abrupt certes, mais efficace" a-t-il ajouté.
Et les critiques n'ont pas tardé : la gauche lui reproche d'insulter tous les Italiens. "Berlusconi a confirmé qu'il était un homme mal dégrossi, et vulgaire" a estimé l'opposition dans un communiqué.