Les électeurs de droite sont d'ailleurs massivement opposés (86%) à cette «politisation» du scrutin.Dans cette enquête, ce sont plutôt les électeurs de gauche (35%) qui souhaitent faire des municipales un «test» pour sanctionner Sarkozy.
Le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy semble avoir compris le message puisqu'il déclarait ce mardi à Pau : «je n'ai pas à me mêler des municipales»
Changement de stratégie surtout après son discours du 8 janvier dernier où il affirmait alors vouloir s'engager dans cette nouvelle bataille. Ce qui avait été vivement critiqué au sein même de l'UMP, Jean-Pierre Raffarin en tête.
Le chef de l'Etat a ensuite précisé ce mardi : «Je ne veux pas me mêler du détail des municipales dans chacune des villes de France, ce n'est pas mon travail. Je ne vais pas m'engager sur chacun des combats municipaux», a-t-il expliqué.