Une nouvelle assemblée générale est convoquée ce jeudi à 12H00 à l'appel de l'intersyndicale.
Le Hodey prévoit par exemple 50 à 55 suppressions d'emplois sur 138 dans la "rédaction écrivante" et 16 sur 28 à l "édition" (secrétaires de rédaction).
"Ce document s'inscrit à l'opposé d'une politique de relance et de +refondation+", estime le CE, qui "s'opposera à une telle casse sociale qui ne peut signifier que la mort de Libération".
Le CE demande aux administrateurs de Libération de "réétudier et d'approfondir les propositions" de la Société civile des personnels de Libération (SCPL, actionnaire à 18,4%).
Alors qu'aucun nouvel investisseur ne s'est manifesté, l'équipe du quotidien, est face à une alternative : soit accepter de négocier avec l'actionnaire principal, Edouard de Rothschild (38,8%) sur la base des propositions de M. Le Hodey, soit aller au redressement judiciaire.
Selon une source fiable et proche du dossier, le dépôt de bilan de Libération pourrait intervenir dès la mi-décembre. Voire même fin novembre.
En outre, selon plusieurs témoins, l'administrateur judiciaire de Libération, Régis Valliot, est intervenu pour souligner les risques d'un redressement judiciaire en citant l'exemple de France Soir.
La décision finale pourrait être soumise au vote des salariés avant le prochain conseil d'administration du 13 novembre, une fois que le Pdg de Libération aura obtenu des précisions sur les intentions de M. de Rothschild en termes d'investissements a-t-on également appris.