M. Bayrou a souligné qu’ « un journaliste est un citoyen comme les autres »
"Si Alain Duhamel, au lieu de prononcer le nom de François Bayrou, avait prononcé d'autres noms, l'écho aurait été moindre et peut-être les réactions" également, a-t-il dit.
"Alain Duhamel a voulu exprimer des critiques sur la campagne du référendum européen" de mai 2005, et "pour adoucir ces critiques, il a dit à mon sujet, +je l'aime bien et je m'apprête à voter pour lui+", a relaté M. Bayrou, qui n'était pas présent à ce débat, mais auquel assistait Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF.
M. Bayrou a en outre souligné qu’ "un journaliste est un citoyen" comme les autres, "dont on peut attendre qu'il ait des opinions".
"Il faut tourner la page sur le temps du sectarisme, le temps où on était obligé de se taire", a-t-il lancé.
M. Duhamel a toujours été "un journaliste honnête", qui "n'a jamais eu la moindre complaisance à l'égard de ceux" qu'il a interviewés, a-t-il estimé.
M. Bayrou a également rappelé qu'il avait lui-même témoigné au procès de Charlie-Hebdo dans l'affaire des caricatures de Mahomet, au nom de la liberté d'expression, "notre bien le plus précieux".