Le syndicat a mandaté un "grand cabinet d’avocats parisiens" pour se constituer partie civile, sans préciser la cible de la plainte.
Dans un communiqué, la CGC appelle les anciens collaborateurs de l'émission "Télématin" à se joindre au mouvement.
"Même s’ils ont signé des licenciements transactionnels et perçu des dommages et intérêts pour clore les poursuites et garder le silence, la Cour de Cassation dans un arrêt de mai 2001 a indiqué, que 'la perception de ces indemnités n’étaient pas de nature à elle seule à caractériser la volonté claire du salarié de renoncer à contester la validité de la procédure' et donc à poursuivre aux côtés du syndicat au Pénal", précise le communiqué.
L'équipe de l'émission "Télématin" a "regretté les incidents" vendredi dernier mais s'est déclarée "solidairement unie" autour de William Leymergie.
Depuis lundi, celui-ci est remplacé par l’animateur de l’émission "Motus", Thierry Beccaro, l’un des remplaçants habituel de M Leymergie en périodes de congés.
Les syndicats seraient intervenus plusieurs fois par le passé sur le même sujet – la conduite de William Leymergie – auprès de la direction.
Luc Deleglise, syndicaliste, déclare "Le problème, c'est que la direction réagit très mollement car elle considère que William Leymergie, qui ramène plus de 40% de part de marché, peut être traité différemment d'une autre personne".
M Leymergie anime depuis vingt ans l’émission Télématin et atteint souvent 45% de parts d'audience, détenant ainsi un record de longévité.