La France et l’Allemagne ont profité de l’occasion pour lancer un appel commun en faveur de ces objectifs. Les deux pays ont ainsi demandé à la conférence mondiale des radiocommunications qu’une part des fréquences dégagées par la fin de la télévision analogique puisse être consacrée à l’internet haut débit et à l’aménagement numérique du territoire.
Des objectifs dont la réalisation passe aussi par des projets menés en commun, selon Nicolas Sarkozy. Le chef de l’État a proposé que Paris et Berlin travaillent main dans la main sur certains programmes, les calculateurs géants notamment "Ce seront les moteurs de la recherche et de la technologie de demain et, seul, on n’y arrivera pas", a-t-il estimé.
Le 21 février, le Premier ministre s’était rendu au pôle de compétitivité francilien des contenus numériques Cap Digital. A cette occasion, il avait réaffirmé la volonté du Gouvernement de mener une "politique du numérique" et de soutien à l’innovation. Une politique qui pourrait constituer le "levier majeur pour aller chercher le point de croissance qui manque à notre économie