"Je dois avoir un sosie, car je n'ai jamais parlé de ça", a-t-il déclaré au sujet d’une hypothétique démission "Quand j'ai discuté avec le président de la République de ma nomination, il était clair qu'il n'y avait pas de relation de cause à effet entre les deux métiers. Je l'ai encore eu longuement lundi. Moi, je n'ai jamais dit que je renoncerais à ça, car cela n'a rien à voir. J'espère que j'irai le plus loin possible, même s'il me tarde de commencer mes nouvelles fonctions".
Il a également assuré que la pression extra-sportive liée à ce changement de statut ne le gênait pas dans la préparation de ce match contre l'Irlande, que l'équipe de France doit impérativement gagner pour rester en course pour les quarts de finale.
"Cela ne me paralyse pas du tout, a-t-il assuré. C'est un métier que j'ai accepté."
L'ancien demi de mêlée du CA Bègles-Bordeaux, champion de France en 1991, n'envisage pas non plus cette rencontre contre l'Irlande, comme son possible avant-dernier match à la tête du XV de France.
"Je n'y pense pas, dit-il. Je sais que, au plus tard dans un mois et demi, ce sera fini. Je sens que le rugby me manquera. Cela s'approche. La transition arrive vite, pas vendredi soir, je l'espère. C'est une nouvelle vie pour moi. ‘Ca sent l'écurie’, comme on dit chez moi. Ca sent la fin. Je ne parle pas de vendredi, mais la Coupe du monde va vite. Dans cinq semaines c'est terminé."
Bernard Laporte devrait prendre ses fonctions de secrétaire d'Etat à compter du 21 octobre, lendemain de la finale de la Coupe du monde.