« Cécilia et Nicolas Sarkozy annoncent leur séparation par consentement mutuel » : un communiqué lapidaire de 15 mots
Environ deux heures plus tard, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, annonçait en réalité la même chose … pas de quoi casser trois pattes à un canard !
Leur avocat commun, Me Michèle Cahen, explique dans un entretien dans les colonnes de notre confrère Le Parisien, publié aujourd'hui vendredi, que "le divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy a été prononcé lundi 15 octobre devant la présidente des juges aux affaires familiales de Nanterre, Mme Choubrac".
François Hollande, mal placé pour parler de tels sujets, n’a pas manqué de monter au créneau
En effet, le Parti socialiste de son côté s'est demandé si le fait que l'Elysée ait "choisi ce jeudi, jour de forte mobilisation sociale", pour annoncer la nouvelle, était bien une "simple coïncidence".
Cette annonce par étapes du divorce du couple présidentiel est survenue alors que le président vivait sa première épreuve de force sur le terrain social, avec une grève nationale sur les régimes spéciaux de retraite.
Le couple offrait l'image d'une famille recomposée, avec leurs enfants Judith et Jeanne-Marie, nées d'une première union de Cécilia avec l'animateur Jacques Martin, et Pierre et Jean, issus du premier mariage de Nicolas Sarkozy.
Le couple ne s'était toutefois pas installé à l'Elysée et Cécilia n'avait fait que rarement des apparitions officielles
Elle était en revanche intervenue de façon aussi spectaculaire qu'inattendue dans le dossier des infirmières bulgares détenues en Libye, faisant deux fois le voyage de Tripoli comme "émissaire personnel" de son époux et raccompagnant les infirmières à Sofia dans un avion officiel français.
En vacances aux Etats-Unis, elle avait renoncé au dernier moment à un déjeuner chez le président George Bush, officiellement pour cause "d'angine blanche", avant d'être photographiée le lendemain faisant du shopping.
Un proche de Nicolas Sarkozy, le député Patrick Balkany, a expliqué après ces annonces que Cécilia "ne souhaitait plus participer à la vie du président, à la vie publique".