Meilleur film : Les infiltrés de Martin Scorsese
Meilleur acteur : Forest Whitaker (Le dernier roi d'Ecosse)
Meilleure actrice : Helen Mirren (The Queen)
Meilleur réalisateur : Martin Scorsese (Les infiltrés)
Meilleur second rôle masculin : Alan Arkin (Little Miss Sunshine)
Meilleur second rôle féminin : Jennifer Hudson (Dreamgirls)
Meilleur film étranger : La vie des autres (Allemagne, Florian Henckel von Donnersmarck)
Meilleur film d'animation :Happy feet (George Miller)
Meilleur scénario original :Little Miss Sunshine (Michael Arndt)
Meilleure adaptation : Les infiltrés (William Monahan)
Direction artistique : Le labyrinthe de Pan, de Guillermo del Toro
Meilleur documentaire : Une vérité qui dérange, de Al Gore
"Je suis tellement ému, tellement ému" a déclaré le ciénaste, qui était en compétition avec les metteurs en scène Alejandro Gonzalez Inarritu, Clint Eastwood, Stephen Frears et Paul Greengrass."Tellement de gens, toutes ces années, ont souhaité cela pour moi. Des inconnus. Je marche dans la rue et les gens me disent toujours quelque chose, vous devez gagner, vous devez gagner" a-t-il ajouté, serrant son Oscar.
Côté acteurs, l'Académie des arts et des sciences du cinéma a comme attendu distingué l'Américain Forest Whitaker pour son portrait du dictateur ougandais Idi Amin Dada dans Le dernier roi d'Ecosse et la Britannique Helen Mirren, Elizabeth II dans The Queen de Stephen Frears. La débutante Jennifer Hudson, 25 ans, est elle aussi repartie du théâtre Kodak avec la statuette du second rôle féminin qui lui était promise pour la flamboyante comédie musicale Dreamgirls, nommée huit fois mais qui n'aura finalement remporté qu'un autre Oscar, celui du mixage.
Le prix du meilleur acteur dans un second rôle a échu au vétéran Alan Arkin, 72 ans, couronnant une longue carrière relancée avec la comédie déjantée Little Miss Sunshine où il joue un grand-père survolté. Ce film indépendant s'est également vu attribuer l'Oscar du meilleur scénario original.
L'ancien vice-président démocrate Al Gore, au centre du film sur le réchauffement climatique "Une vérité qui dérange", a été récompensé comme meilleur documentaire et meilleure chanson originale."Nous devons résoudre la crise climatique. Ce n'est pas un problème politique, c'est un problème moral" a lancé M. Gore, salué debout par l'assistance.
Le labyrinthe de Pan, oeuvre fantastique du Mexicain Guillermo del Torose, termine place deuxième du palmarès avec trois prix : direction artistique, maquillage et photographie. Pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, les électeurs de l'Académie lui ont en revanche préféré La vie des autres, un drame sur fond d'espionnage de la Stasi dans les dernières années de la RDA, signé du jeune Allemand Florian Henckel von Donnersmarck.