Jean-Luc Delarue sera jugé en audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), selon la procédure dite du plaider-coupable, car "il a reconnu les faits" lors de sa garde à vue dimanche dans les locaux de la police aux frontières (PAF) de l'aéroport de Roissy. Une attitude que l’animateur explique par la prise d’un cocktail alcool-médicaments pour surmonter sa peur de l’avion. Il avait été libéré au bout de neuf heures d’interrogatoire. "Il ne se souvient pas de tout", rapporte une source judiciaire.
L’animateur encourt un maximum de 5 ans de prison pour l'agression sexuelle présumée. Les accusations de violence et outrage sont visées "sur personne chargée d'une mission de service public". Air France avait évoqué un "incident sérieux" qui a obligé le personnel navigant à user de "liens de contention" - des menottes - pour attacher l'animateur de télévision et l'empêcher de perturber le vol.