Philippe Karsenty a annoncé qu'il allait faire appel de ce jugement et
On y voyait le jeune Mohammed al-Doura, 12 ans, mourir dans les bras de son père sous une rafale de balles.
Le garçon est vite devenu un martyr dans le monde arabe et plusieurs attentats anti-israéliens ont été commis en son nom.
De nombreuses voix se sont cependant élevées pour dénoncer le reportage, parlant d'une conspiration dirigée contre l'Etat hébreu.
Philippe Karsenty affirme détenir des rushes montrant l'enfant relever le coude et regarder la caméra après la mise en scène de sa mort
Revenant longuement sur la polémique qui a suivi le reportage de France-2, il souligne que la thèse d'une "mise en scène" par les Palestiniens, filmée avec la complicité du cameraman de France-2, repose "essentiellement sur des extrapolations et des amalgames". "Elle se nourrit d'affirmations péremptoires auxquelles aucune autorité officielle israélienne -ni l'armée (...) ni la justice - n'ont jamais accordé le moindre crédit".
Une enquête réalisée par Tsahal sur les conditions du décès du petit Mohammed a tout au plus conclu à la probabilité que l'enfant ait été victime d'une balle perdue palestinienne. Une thèse que Charles Enderlin a relayée quelques jours après le reportage initial, rappelle le tribunal.
Philippe Karsenty doit verser un euro de dommages et intérêts à Charles Enderlin et à France-2 et payer leurs frais de justice à hauteur de 3.000 euros. Le parquet avait demandé la relaxe de M. Karsenty, estimant que ce dernier avait fait son enquête sérieusement et avec bonne foi. Philippe Karsenty affirme détenir des rushes montrant l'enfant relever le coude et regarder la caméra après la mise en scène de sa mort.