Evoquant les réactions de soutien de simples lecteurs après son exclusion, pour avoir révélé dans son journal les marchandages lors de l'attribution du prix en 2005, Madeleine Chapsal s'interroge: "Pourquoi ne pas supprimer tout bonnement les prix littéraires ?"
Elle évoque les erreurs, les manoeuvres, les oublis dans l'attribution des prix: "Certains parmi les plus grands n'ont jamais eu de prix". "Le pire, à mes yeux, étant les querelles constantes, venimeuses, que provoque cette
chasse aux prix officiellement ouverte à la rentrée...", écrit-elle.
"N'est-il pas temps de faire la révolution? Je dis bien +révolution+ et non +réformes+, comme on en propose tous les ans", poursuit l'ex-jurée du Femina, avant de conclure: "A bas les prix, vive la lecture".