Au bout du fil, un message publicitaire, une invitation pour un jeu ou… rien du tout.
Saisis d'une commission rogatoire d'un juge parisien, les spécialistes de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC, de la direction centrale de la police judiciaire), viennent d'interpeller trois responsables d'une société parisienne à l'origine de l'escroquerie.
Alors que ces trois hommes récupéraient environ 40 centimes sur chaque communication, le préjudice total est estimé à 600.000 euros.