La société Allo Bottin, qui édite le numéro 118 007, avait assigné en référé Free et sa maison-mère Iliad, le 29 mai, au sujet du 118 818, "pour fait de concurrence déloyale, et notamment publicité mensongère, et pour violation de l'interdiction des prix abusivement bas pour son service de renseignements téléphoniques".
Interrogé par l'AFP, Allo Bottin a contesté la teneur du message diffusé par Free: "jamais nous n'avons demandé la fermeture du site", a affirmé une porte-parole de l'entreprise, qui est une société commune de l'opérateur téléphonique belge Belgacom et de l'éditeur français d'annuaires Bottin.
"Nous avons simplement obtenu gain de cause sur la publicité mensongère et Free a donc été condamné à la cessation immédiate de cette communication mensongère qui disait que le service était gratuit", a-t-elle expliqué.
Allo Bottin a été débouté par la tribunal sur ses accusations de concurrence déloyale, mais le juge a estimé, comme lui, que le 118 818, contrairement à ce qui était annoncé par Free, n'était pas entièrement gratuit, car ni les appels depuis un mobile ni la recherche inversée n'étaient gratuits, par exemple.
"On ne peut pas imputer à cette condamnation l'arrêt stratégique de ce service, décidé par Free", a insisté la porte-parole d'Allo Bottin, précisant que Free, qui avait un mois pour faire appel à partir de sa condamnation, le 27 septembre, n'a entamé aucun recours.
Free a été condamné à payer 7.000 euros de dédommagement à Allo Bottin.