Peu utiles pour lutter contre le grand banditisme, ces systèmes le sont "réellement pour combattre la délinquance de voie publique, celle dont sont le plus victimes les Français", estime M. Melchior.
Quant à son action en matière de lutte antiterroriste, elle est "préventive dans certains cas, car savoir qu'on peut être vu reste dissuasif", mais, surtout, elle peut contribuer à résoudre des enquêtes après coup.
Dans tous les cas, encore faut-il "que les images soient d'une qualité technique suffisante", souligne M. Melchior et "qu'il y ait quelqu'un derrière les écrans pour regarder les images et que celles-ci soient transmises aux gendarmeries et aux commissariats", ajoute-t-il.
S'il n'y a encore que "un peu plus de 300.000 caméras installées en France, ce chiffre augmente régulièrement, les maires s'étant rendu compte de leur utilité.
Pour les aider dans leur choix (nécessité réelle, nombre, emplacements, etc...), le ministère de l'Intérieur a décidé "de former des personnels, policiers et gendarmes, pour devenir les +conseillers techniques+ des maires", selon M. Melchior.