Endiguer le « zapping » des lecteurs de la presse écrite
Face à des lecteurs mouvants, à même de zapper entre un nombre croissant de médias pour picorer l'information, les quotidiens cherchent à s'adapter.
Pour le quotidien national d'informations générales, d'inspiration catholique, "il ne s'agit pas d'une révolution mais d'un approfondissement de ce que nous sommes", a déclaré Dominique Quinio, directrice de La Croix (groupe Bayard) en présentant jeudi à la presse l'évolution du journal.
La presse n'est "pas confrontée à une crise de la demande mais à une crise de l'offre.
C'est aux journaux de se mettre en phase avec les attentes des lecteurs", a renchéri M. Pietri.
Conseillé par l'institut Ipsos, le quotidien économique a travaillé pendant deux ans sur sa nouvelle formule.
Ainsi, le site internet (latribune.fr) aura la mission de fournir un flux d'informations diverses, en temps réel.
"Désormais, il n'y a plus deux rédactions papier et web mais une seule à même d'écrire sur les deux médias", selon M. Pietri.
Parallèlement, depuis plusieurs années déjà, La Croix progresse en diffusion et a cessé de perdre de l'argent.
Pour autant, ce lancement constitue malgré tout une prise de risque car à chercher à capter des cibles nouvelles, on prend en effet toujours le risque de perturber le lectorat fidèle.
Les changements de formule permettent rarement de faire redécoller les ventes de manière spectaculaire.
En revanche, les nouvelles formules sont là le plus souvent pour enrayer la chute d’un lectorat infidèle.
Ainsi, la diffusion du Figaro, qui a modifié sa formule en octobre 2005, sera "très proche" de la stabilisation en 2006, après plusieurs années de forts reculs, a indiqué récemment son directeur général, Francis Morel.
Et la nouvelle formule du Monde, lancée en novembre 2005, a permis de réduire de moitié l'érosion de la diffusion (-2,5% contre -5% un an auparavant).
La question, la vraie est ailleurs : la presse quotidienne qui court après l’instantanéité de l’info a par avance perdu sa bataille face à la radio et la TV. Son rôle, sa mission, à redéfinir, est ailleurs. Les formules gagnantes d’antan, que l’on a jetées, pourraient utilement être revisitées …
Pour le quotidien national d'informations générales, d'inspiration catholique, "il ne s'agit pas d'une révolution mais d'un approfondissement de ce que nous sommes", a déclaré Dominique Quinio, directrice de La Croix (groupe Bayard) en présentant jeudi à la presse l'évolution du journal.
La presse n'est "pas confrontée à une crise de la demande mais à une crise de l'offre.
C'est aux journaux de se mettre en phase avec les attentes des lecteurs", a renchéri M. Pietri.
Conseillé par l'institut Ipsos, le quotidien économique a travaillé pendant deux ans sur sa nouvelle formule.
Ainsi, le site internet (latribune.fr) aura la mission de fournir un flux d'informations diverses, en temps réel.
"Désormais, il n'y a plus deux rédactions papier et web mais une seule à même d'écrire sur les deux médias", selon M. Pietri.
Parallèlement, depuis plusieurs années déjà, La Croix progresse en diffusion et a cessé de perdre de l'argent.
Pour autant, ce lancement constitue malgré tout une prise de risque car à chercher à capter des cibles nouvelles, on prend en effet toujours le risque de perturber le lectorat fidèle.
Les changements de formule permettent rarement de faire redécoller les ventes de manière spectaculaire.
En revanche, les nouvelles formules sont là le plus souvent pour enrayer la chute d’un lectorat infidèle.
Ainsi, la diffusion du Figaro, qui a modifié sa formule en octobre 2005, sera "très proche" de la stabilisation en 2006, après plusieurs années de forts reculs, a indiqué récemment son directeur général, Francis Morel.
Et la nouvelle formule du Monde, lancée en novembre 2005, a permis de réduire de moitié l'érosion de la diffusion (-2,5% contre -5% un an auparavant).
La question, la vraie est ailleurs : la presse quotidienne qui court après l’instantanéité de l’info a par avance perdu sa bataille face à la radio et la TV. Son rôle, sa mission, à redéfinir, est ailleurs. Les formules gagnantes d’antan, que l’on a jetées, pourraient utilement être revisitées …
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