L'équipe de Ségolène Royal (socialiste) se plaint qu’ "au cœur de la campagne de M. Sarkozy ne se trouve un conflit d'intérêts", remarque le FT.
"L'impression d'un conflit d'intérêts à plusieurs facettes est difficile à éviter", insiste le quotidien, qui suggère: "au moins pour sauvegarder les apparences, il devrait reconsidérer sa position".
M. Sarkozy a fait de la "rupture" son slogan de campagne, note encore le FT, mais il "insiste pour rester le N.2 du gouvernement".
"Faire campagne contre une administration dans laquelle on a servi frise l'absurdité", assène le journal.
M. Sarkozy devrait éviter toute "suspicion" et " donner un exemple" pour ce qu'il espère être sa présidence à venir.
"Pour le bien de son pays, et de lui-même, il devrait se concentrer sur sa candidature et quitter son poste de suite", conclut le FT.
Le FT estime que pendant ce temps là "sa rivale, Mme Royal, a zigzagué de façon inefficace, proférant parfois des vacuités et parfois empruntant à la vieille école dirigiste".