Les recharges de dix, vingt ou quarante heures, sont vendues sur Internet ou chez des revendeurs locaux. Une fois le crédit épuisé, l'ordinateur s'arrête, en attente du code d'activation de douze caractères inscrit sur une nouvelle carte.
A l'achat, l'ordinateur est jusqu'à deux fois moins cher. Mais les constructeurs informatiques, comme Lenovo, avec lesquels Microsoft a noué des partenariats, se rattrapent progressivement grâce aux recharges qui compensent leur manque à gagner.
Bref, c'est l'exacte transposition à la micro-informatique du modèle des cartes prépayées popularisé par la téléphonie mobile, où les opérateurs subventionnent des combinés.
Seule différence, atteint un certain seuil (800 heures par exemple), le PC est débloqué et peut dès lors être utilisé sans contrainte.
Microsoft a imaginé FlexGo pour les marchés émergents, où les revenus sont peu élevés et l'accès au crédit réduit, et ce alors que le montant total investi dans l'ordinateur et les recharges sera néanmoins supérieur à l'achat immédiat au prix fort. Déjà testé au Brésil, où les premiers résultats seraient concluants, le système sera donc étendu dans les prochains mois en Inde, au Mexique, en Russie et en Chine, ciblant principalement ceux qui utilisent déjà un PC au travail ou à l'école, mais n'avaient pas les moyens jusqu'à présent d'en acquérir à domicile.