Selon Boeing, ce contretemps ne devrait pas retarder la livraison du 1er exemplaire à la compagnie aéronautique All Nippon Airways, prévue pour mai. Ce devrait cependant provoquer une accélération notable du programme de tests et de certification.
Le carnet de commandes compte jusque là 48 clients et représente plus de 100 milliards de dollars au prix catalogue.
Les investisseurs ont d’abord craint une crise semblable à celle qui a ébranlé Airbus, liée aux délais apportés à son A380 et conduisant le groupe Airbus à des pertes financières conséquentes et des retards de plus de deux ans dans ses livraisons.
En conséquence, les actions de l’avionneur américain ont chuté de 1% hier avant de se redresser avant la clôture. Les spéculations sur les retards du 787 avaient commencé à circuler depuis des mois. D’abord prévu pour août, les premiers essais ont été repoussés à la fin septembre lors du Paris Air Show en juin. A cette époque, les délais ont été attribués à une insuffisance des attaches qui maintiennent les éléments de l’avion ensemble. Hier, un défaut inattendu de certaines parties spécifiques de l’avion ainsi que l’élaboration de son programme de contrôle en vol sont venus s’ajouter aux précédents ennuis rencontrés.