Selon la SDJ, cet incident montre que "l'une des priorités de Nicolas Sarkozy, s'il est élu président de la République, sera de couper des têtes à France 3".
La SDJ assure que le ministre-candidat avait déjà habitué la rédaction de France 3 "à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile". La Société évoque une "récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique" de la chaîne, à qui le ministre aurait dit : "Ca ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche!".
La SDJ se déclare "scandalisée" par une telle attitude et assure, s'adressant à Nicolas Sarkozy, que les journalistes de France 3 "résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance" et "n'accepteront jamais aucune forme de mise sous tutelle politique, ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat".
Deux syndicats de France 3, le SNJ et la CGT, avaient fait jeudi soir des déclarations dans le même sens.