Les opérateurs commercialisent également des abonnements qui permettent de visionner de façon illimitée des "packs", autrement dit un ensemble d'émissions pour la jeunesse (dessins animés), des vidéoclips ou des concerts de façon illimitée.
C'est Orange qui fut le premier à ouvrir ce type de service, fin 2003. Si ce système a mis un certain temps à être adopté par le public, il commence à rencontrer le succès. En novembre, 150 000 programmes ont été loués. Free, de son côté, a ouvert son service de vidéo à la demande en décembre 2005. Au premier semestre 2006, il revendiquait quelque 40 % du marché, soit environ 750 000 programmes loués.
Club-Internet à l'automne, Alice pour ses clients de Paris depuis la mi-décembre et Neuf Telecom le 20 décembre ont suivi.
Pour que la vidéo à la demande prenne vraiment son envol, il faudra étoffer l'offre proposée aux clients. Selon les études disponibles, les abonnés qui peuvent avoir accès à ce service louent, en moyenne, un peu plus d'une vidéo par mois. D'ores et déjà, les fournisseurs d'accès à Internet réfléchissent à la mise en place d'un système qui permettrait aux particuliers d'acheter - et non plus seulement de louer pour quelques jours - les programmes qui les intéressent