Les pistes à explorer pour garantir la pérennité du journal
Catherine Maussion, gérante de la SCPL (18,4%), a indiqué : "Il y a eu accord sur une séquence qui doit parvenir à assurer la pérennité de Libération.
D'ici trois semaines, en prévision du conseil d'administration du 18 octobre, il y aura un travail au sein d'un comité de pilotage autour de projets éditoriaux qui devront s'inscrire dans un retour à l'équilibre pour décembre 2007".
Edouard de Rothschild était sorti dans les premiers, mercredi soir à l'issue du Conseil d'Administration, en lançant pour tout commentaire "c'était un CA très constructif".
Une procédure de sauvegarde de l'entreprise pourrait être lancée permettant de geler les créances du journal.
La SCPL regrettait jusqu'à présent de ne pas être associée à l'élaboration par Edouard de Rothschild de ce que ce dernier présentait comme un "plan de la dernière chance" pour Libération.
Les pertes d'exploitation au premier semestre 2006 sont de 6 millions d'euros et se monteraient pour l'année 2006 à 13 millions d'euros.
Pour un quotidien qui se vend à 134.593 exemplaires, cela représente, quand même une perte de 44 centimes d’euros par exemplaire ! Le pari sera difficile à tenir.
Or comme l’indiquait l’un des administrateurs représentant Edouard de Rothschild, Me Georges Kiejman, "il y a des propositions, des analyses, mais pas de plan" ....