Des hausses qui varient de 60 % en Île-de-France et en Languedoc-Roussillon à 15 % en Poitou-Charentes. « On assiste à une explosion des dépenses de fonctionnement, c'est-à-dire les frais de personnels et de communication », explique-t-on dans l'étude.
Roger Karoutchi relève aussi que contrairement à ce que la candidate socialiste promet aujourd'hui « Mme Royal a diminué dans sa région les crédits lycée depuis son élection ». L'élu UMP dénonce également la « gabegie » des emplois tremplin.
« En Île-de-France, on nous en avait promis 10 000 pour un montant de 150 millions d'euros. Trois ans après, l'exécutif socialiste a péniblement atteint 1 163 postes », avance-t-il. L'UMP récuse les arguments de la gauche, qui déplore que l'État ait transféré des compétences sans les moyens financiers qui vont avec. Roger Karoutchi s'insurge : « C'est faux. Les augmentations sont intervenues avant ces nouveaux transferts. »