Un service en test comprenant des dizaines de milliers de livres tombés dans le domaine public
"Avec cet essai, nous voulons rendre la lecture aussi naturelle que possible", a indiqué le directeur du service Cliff Guren sur le blog du groupe.
Google a mis en place des partenariats avec de grandes universités telles que Harvard, Oxford, la New York Public Library, ou encore la Complutense de Madrid pour ajouter leurs collections à ses étagères virtuelles.
Google a stocké dans sa base de données des classiques tombés dans le domaine public, aux côtés de livres protégés par des droits d'auteurs avec ou sans l'aval de l'éditeur.
Ce projet ayant fait des vagues, Google a ensuite modifié sa bibliothèque en ligne pour n'offrir que les sommaires des livres protégés par des droits sur la propriété intellectuelle, avec des informations sur les moyens de se les procurer.
Google a dû faire face à une série de plaintes aux Etats-Unis de la part d'auteurs et éditeurs …
La Guilde des auteurs, défendant plus de 8.000 écrivains américains publiés, avait ainsi estimé que Google se rendait coupable de "violation massive des droits d'auteurs".
En France, le Syndicat national des Editeurs (SNE), qui représente quelque 400 maisons d'édition françaises, a constamment condamné le projet de Google et menacé d'entamer des actions judiciaires.
L'opposition à la bibliothèque numérique de Google a notamment entraîné la création d'Open Content Alliance (OCA), qui compte 35.000 livres scannés, surtout en anglais.
Tous sont libres de droits --souvent âgés de plus de 50 ans-- et téléchargeables, imprimables, et libres d'être réutilisés à des fins commerciales.
Le moteur de recherche est bien moins sophistiqué que celui de Google mais repère les mots dans les pages scannées, sauf si les scans sont de trop mauvaise qualité.
Microsoft a promis de contribuer à hauteur de 150.000 ouvrages à la collection de l'OCA.