Un danger pour la santé publique selon une étude conduite par Supelec
Il dénonce "la volonté industrielle du +tout sans fil+, qui additionne et multiplie les sources d'exposition sans aucune étude sanitaire ni avertissement préalable".
"Lors de l'usage d'un téléphone Wi-Fi, ou la proximité quotidienne avec un point d'accès, les expositions au Wi-Fi s'additionnent et peuvent provoquer, dans la durée, des réactions biologiques" (sensations de chaleur, pulsations crâniennes, fatigue, migraines, insomnies..), avertit Michèle Rivasi, présidente du Criirem.
Elle s'interroge "sur l'impact d'un téléphone Wi-fi sur l'eau présente dans la peau ou le liquide céphalo-rachidien qui baigne le cerveau".
Une étude conduite par Supelec et publiée en avril 2007 par l'Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) recommandait notamment de positionner les points d'accès des équipements Wi-Fi "en hauteur (plus haut que la hauteur de la tête : 2,1 m par exemple), pour limiter l'exposition des personnes et pour augmenter le rayon de couverture".
Il était également conseillé "d'éviter de toucher de façon prolongée l'antenne" assurant la connexion.
"Les utilisateurs de téléphones Wi-fi, portés contre l'oreille ou tenus à la main, ont-ils été prévenus de cet avertissement?", interroge le Criirem.