Il rappelle que les études françaises et internationales établissent certes qu'aucune preuve scientifique ne permet de démontrer que les portables présentent un risque "notable" pour la santé, mais que certaines études récentes font état d'un risque faible d'effet sanitaire dans certaines conditions.
Selon le ministère, le seul risque avéré découle d'un effet thermique en cas d'utilisation prolongée, avec pour conséquences possibles des brûlures. D'autres études non confirmées évoquent un risque de cancer à très long terme.
Ces risques surviennent "après une utilisation intense et de longue durée", plus de dix ans. Les enfants seraient plus sensibles aux effets des radiofréquences en cas d'utilisation intense, leur organisme étant en développement.
Les conseils sont donc d'utiliser le téléphone avec modération, de ne pas téléphoner dans des conditions de mauvaise réception ou lors de déplacements à grande vitesse et d'éloigner le combiné des parties sensibles du corps en utilisant un kit "mains libres".
Le ministère assure qu'il tente d'obtenir une synthèse du résultat des études à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il dit aussi avoir saisi l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail afin qu'elle réalise une "mise à jour de son expertise".