Dans une nature menacée et menaçante, une solidarité de destins ne cesse de s’affirmer entre les hommes et les animaux : protéger ne suffit plus, il faut conserver et gérer.
Les onze essais réunis dans cet ouvrage émanent de terrains de recherche qui touchent à nos relations actuelles avec les animaux, complexes, empreintes d'émotions, sous tension. Ces rapports sont désormais encadrés par un appareil de règles et de normes juridiques, éthiques et morales, qui visent à élaborer partout de nouveaux codes de « bonnes pratiques » pour assurer une coexistence durable. Mais l’utopie d’une relation pacifique se heurte à de multiples résistances.
Perroquets, moutons, lémurs, papillons, poissons, autruches et microorganismes : l’éventail zoologique est ouvert. Celui des aires bio-géographiques et culturelles où vivent ces animaux (grandes forêts reliques d’Argentine, Seine et autre fleuves de l’Hexagone, rivages mauritaniens, France rurale des élevages et des abattoirs…) ne l’est pas moins. Se dessine au fil des pages une galerie de portraits d’hommes et de femmes dont l’existence et la culture sont étroitement liées aux bêtes.
L’ouvrage fait la part belle à l’anthropologie mais la moitié des terrains de recherche ont été explorés en duos interdisciplinaires, par-delà la frontière entre les sciences de la nature et les sciences de l’homme. Dans la diversité des situations explorées, les chercheurs se sont confrontés aux grandes questions de la conservation de la biodiversité et des paysages qui l’abritent, du bien-être animal et de la sécurité sanitaire, de la faisabilité des projets d’exploitation raisonnée et équitable des ressources naturelles, de la légitimité de la mort donnée aux animaux, à des fins alimentaires ou non.
Au cœur des controverses officielles ou dans l’intimité des vies quotidiennes, ce livre permet de penser autrement les relations que les hommes nouent avec les animaux.
Les directrices de l’ouvrage :
Bernadette Lizet est ethnologue, directrice de recherche au CNRS, rattachée à l’équipe Eco-Anthropologie et Ethnobiologie du Muséum, au département Hommes, Natures, Sociétés. Elle a mené des recherches pionnières dans le domaine des relations entre les sociétés et la nature, en particulier sur le paysage, la nature dans la ville, le compagnonnage entre les hommes et les chevaux de travail.
Jacqueline Milliet est ethnologue, rattachée à l’équipe Eco-Anthropologie et Ethnobiologie du Muséum, au département Hommes, Natures, Sociétés. Ses recherches portent sur la complexité, la diversité et le caractère multidimensionnel des relations que les humains entretiennent avec la nature et les animaux, avec le vivant en général.
Coédition : Dunod / Muséum national d’Histoire naturelle - Prix : 22 €
Les onze essais réunis dans cet ouvrage émanent de terrains de recherche qui touchent à nos relations actuelles avec les animaux, complexes, empreintes d'émotions, sous tension. Ces rapports sont désormais encadrés par un appareil de règles et de normes juridiques, éthiques et morales, qui visent à élaborer partout de nouveaux codes de « bonnes pratiques » pour assurer une coexistence durable. Mais l’utopie d’une relation pacifique se heurte à de multiples résistances.
Perroquets, moutons, lémurs, papillons, poissons, autruches et microorganismes : l’éventail zoologique est ouvert. Celui des aires bio-géographiques et culturelles où vivent ces animaux (grandes forêts reliques d’Argentine, Seine et autre fleuves de l’Hexagone, rivages mauritaniens, France rurale des élevages et des abattoirs…) ne l’est pas moins. Se dessine au fil des pages une galerie de portraits d’hommes et de femmes dont l’existence et la culture sont étroitement liées aux bêtes.
L’ouvrage fait la part belle à l’anthropologie mais la moitié des terrains de recherche ont été explorés en duos interdisciplinaires, par-delà la frontière entre les sciences de la nature et les sciences de l’homme. Dans la diversité des situations explorées, les chercheurs se sont confrontés aux grandes questions de la conservation de la biodiversité et des paysages qui l’abritent, du bien-être animal et de la sécurité sanitaire, de la faisabilité des projets d’exploitation raisonnée et équitable des ressources naturelles, de la légitimité de la mort donnée aux animaux, à des fins alimentaires ou non.
Au cœur des controverses officielles ou dans l’intimité des vies quotidiennes, ce livre permet de penser autrement les relations que les hommes nouent avec les animaux.
Les directrices de l’ouvrage :
Bernadette Lizet est ethnologue, directrice de recherche au CNRS, rattachée à l’équipe Eco-Anthropologie et Ethnobiologie du Muséum, au département Hommes, Natures, Sociétés. Elle a mené des recherches pionnières dans le domaine des relations entre les sociétés et la nature, en particulier sur le paysage, la nature dans la ville, le compagnonnage entre les hommes et les chevaux de travail.
Jacqueline Milliet est ethnologue, rattachée à l’équipe Eco-Anthropologie et Ethnobiologie du Muséum, au département Hommes, Natures, Sociétés. Ses recherches portent sur la complexité, la diversité et le caractère multidimensionnel des relations que les humains entretiennent avec la nature et les animaux, avec le vivant en général.
Coédition : Dunod / Muséum national d’Histoire naturelle - Prix : 22 €
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