Au cours de la soirée, ces questions ont pourtant souvent été annoncées par PPDA. Dans une interview à l’AFP, le journaliste confirme mardi qu’il a «rencontré dans la matinée les 100 Français». «Un à un, ils ont fait part de la question qu'ils aimeraient poser, tout en disant qu'elle pourrait changer. Ensuite je me suis composé l'émission dans ma tête sur la base de ce que j'avais entendu, pour donner une structure», explique-t-il.
En revanche, le journaliste est catégorique : «Je n'ai parlé à personne, ni à [Nicolas Sarkozy], ni à son chargé de communication. C'était capital pour la spontanéité des questions». «On s'est vus exactement 15 secondes avant le début de l'émission, et même à la pause publicité je me suis refusé à lui parler», précise PPDA.
Autre doute relevé, cette fois par Le Figaro : Sur TF1, Nicolas Sarkozy avait parfois interpellé ses contradicteurs en notant leur métier ou leur âge, qu’il n’était pas censé connaître. Pour l’entourage du ministre-candidat, la réponse est toute simple : «il lisait les indications destinées aux téléspectateurs, qui s’affichaient sur un écran géant» installé dans un coin du studio.