Cette tentative pour rassurer la population fait suite aux révélations du directeur des services de contre espionnage Warren Tucker. Selon celui-ci, des contrôles ont découvert des programmes difficiles à détecter qui avaient été installés dans certains ordinateurs du gouvernement et auraient pu être utilisés pour en prendre le contrôle.
Il a également déclaré que de toute évidence, des gouvernements étrangers étaient responsables des attaques. Bien qu’il n’ait nommé aucun pays expressément, Tucker a fait référence aux commentaires des services de sécurité du Canada parlant d’activités d’espionnage des chinois.
Selon le ministre Helen Clark, elle connaît également les pays incriminés mais a refusé de les nommer. Le problème n’a pas été abordé avec les pays en question.
"Ce n’est pas de cette façon que ce genre de problème doit être résolu" a-t-elle déclaré, ajoutant "Ce phénomène n’est pas spécifique de notre pays, c’est quelque chose que chaque pays a subi"
La semaine dernière, la Chine était accusée d’attaques contre les ordinateurs des gouvernements Anglais et Allemands. La Russie et la Chine ont déjà été impliquées par les passé dans ce genre d’attaque contre la Grande-Bretagne.
M. Tucker a déclaré que certains services n’avaient jamais pris conscience des brèches ouvertes dans leurs systèmes, ajoutant que des informations sensibles avaient été dérobées et que des attaques contre des informations top-secrets avaient été détectées. Les programmes généraient en particulier de "vrais-faux e-mails".
Mme Clark a cependant minimisé les utilisations possibles des données dérobées.
"Les services de contre espionnage m’ont donné l’assurance qu’aucune information top-secret n’avait encouru le moindre risque. Nous avons actuellement du personnel extrêmement compétent capable de fournir toute les protections désirées chaque fois qu’une attaque est déclenchée.