La suppression prévue des services politique et culture du journal "ne me laisse pas indifférent parce que c'est un peu moins de pluralisme dans notre pays", a ajouté le ministre.
Jean-Pierre Brunois et Olivier Rey, les repreneurs désignés mercredi dernier par le tribunal de commerce de Lille, souhaitent faire de "France-Soir" un "quotidien populaire de qualité", tout en supprimant ces services, ainsi que le service photo.
Les salariés, opposés à ce projet qui prévoit en outre la suppression de plus de la moitié des 112 emplois actuels, sont en grève et veulent faire appel de la désignation des repreneurs.
"Depuis 2002, chaque année, l'Etat a accordé deux millions d'euros à 'France-Soir' pour lui permettre de faire vivre le pluralisme", a rappelé Renaud Donnedieu de Vabres.