"Un moment important, mais il y en aura d'autres", a déclaré vendredi un porte-parole du PS, Vincent Peillon, une façon de récuser toute pression.
Cet échange avec un panel de Français, a-t-il ajouté, "convient assez bien" à Mme Royal, précurseur des "débats participatifs" et la députée des Deux-Sèvres aborde donc l'exercice "avec sérénité, confiance, appétit".
Sur le terrain, l'engouement pour la candidate, qui réunit beaucoup de monde dans toutes ses meetings, ne se dément pas. "Battez-vous durement, parlez fort, on veut la session de rattrapage de 2002", voilà ce que disent les électeurs socialistes, selon M. Peillon, implanté dans la Somme.