
Le nouveau produit d'Apple, qui espère réitérer le succès phénoménal de son baladeur iPod, sera mis en vente vendredi à 18h00, uniquement dans les 162 magasins Apple Store et les quelque 2.000 boutiques de l'opérateur téléphonique ATT, qui pour 5 ans aura l'exclusivité de l'iPhone.
Outre son prix de 499 ou 599 dollars selon le modèle, les consommateurs devront pour utiliser l'iPhone souscrire un nouvel abonnement de 2 ans chez ATT, même s'il y sont déjà abonnés, a précisé le groupe.
Il cumule des technologies déjà existantes mais avec un design révolutionnaire: il est recouvert intégralement d'un écran tactile qui permet de le commander d'un glissement du doigt, et l'image pivote avec l'appareil.
Comme les autres téléphones intelligents -- BlackBerry, Palm, Nokia et Motorola en tête -- il pourra surfer sur internet et recevoir les e-mails.
Comme un iPod il lira la musique et les vidéos, et fera aussi appareil photo et caméra.
Le patron d'Apple Steve Jobs pense conquérir d'ici fin 2008 1% du marché mondial des téléphones portables, soit 10 millions d'iPhone vendus.
Pour l'iPhone, les analystes sont encore plus optimistes qu'Apple: leurs pronostics vont de 3 à 10 millions vendus dès 2007 et 10 à 15 millions en 2008.
Le pouvoir d'attraction de l'iPhone est incontestable: selon plusieurs sondages, 9% des Américains adultes sont "très intéressés" à en acheter un, soit 19 millions de clients potentiels.
Mais d'autres révèlent que l'immense majorité hésitera devant le prix et l'obligation de passer chez ATT, et préferera attendre.
Quelques critiques ont fleuri aussi sur sur la durée de vie des batteries -- mais Apple vient d'annoncer qu'il allait les améliorer -- et la commodité du clavier tactile, inhabituel pour un téléphone.
Sûrement pas de quoi décourager les inconditionnels, prêts à faire la queue vendredi dès l'aube voire plusieurs jours avant, comme pour les consoles de jeu.
Des chômeurs se proposent même de faire la queue pour vous pour 250 dollars.