"Je reconnais que nous ne sommes pas très en avance, mais pour des raisons techniques: ça fait plus de deux ans qu'on travaille sur le sujet, et je n'étais jusqu'à présent pas convaincu par ce qui était proposé: un sous-titrage pas suffisamment précis et souvent trop allusif", a justifié M. Namias.
La société choisie par TF1 pour assurer le sous-titrage, Télétota, propose un sous-titrage "qui est quasiment de l'interprétation simultanée, une vraie traduction, et pas un résumé", selon lui.
M6 a elle aussi annoncé qu'elle allait commencer, fin mars, à sous-titrer des programmes diffusés en direct, comme les journaux télévisés.
En janvier, l'Union nationale pour l'insertion sociale du déficient auditif (Unisda) avait réclamé un meilleur accès des sourds ou malentendants aux programmes télévisés, en particulier en cette période de campagne électorale.
Les programmes sous-titrés sur ces deux chaînes sont jusqu'à présent des émissions en différé. Les sous-titrages sont disponibles sur un canal spécifique.
En 2006, la moitié des programmes de TF1 (49% de la grille) étaient déjà sous-titrés. La loi sur le handicap oblige les chaînes à sous-titrer la totalité de ses programmes à partir de 2010.