« Il est sans doute inévitable désormais d'offrir gratuitement la vidéo en ligne » …
"Nous devons apprendre de nos erreurs passées", a estimé M. Ncube devant les éditeurs et patrons de presse de 106 pays.
"En offrant gratuitement nos textes et nos photos (sur le Web) nous avons fait croire qu'il en serait toujours ainsi".
Aujourd'hui, les journaux offrent gratuitement de la vidéo en ligne, en comptant sur les revenus publicitaires.
Face à la concurrence de la télévision, qui à l'exception des médias publics dépend exclusivement de la publicité, la presse écrite a pu selon lui conserver sa crédibilité et sa viabilité grâce à un revenu complété par les abonnements, ce qui a permis d "entretenir des rédactions capables, par le nombre et la qualification de leurs journalistes, de générer de l'information de haute qualité".
"Nos collègues dans les journaux gratuits confirmeront que les revenus publicitaires peuvent en principe garantir un certain niveau de qualité éditoriale.
M. Ncube a également mis en garde contre le recours par des médias professionnels à du contenu amateur.
"Nous n'avons aucun besoin de faire concurrence à YouTube et d'entrer dans le business de l'hébergement de contenu amateur, aussi populaire soit-il", a conclu en s’enflammant le Sud-Africain.
"Cela n'est pas notre cœur de métier. Nous sommes des journaux, non des foires dont le seul intérêt est d'attirer le plus de monde possible".