L’homme en question a été interpellé par la police londonienne pour s’être connecté au réseau WiFi de quelqu’un d’autre. Ledit réseau n’était pas sécurisé, permettant une connexion aisée par le biais de son ordinateur portable. C’est au moins la troisième personne à avoir été arrêtée chez nos voisins britanniques pour utilisation d’un accès internet sans permission.
Jusqu’à aujourd’hui, aucun cas similaire n’a été rapporté au Canada, par exemple – et c’est une bonne chose, car cela aurait sans doute provoqué un véritable désordre sur le plan légal.
Le point essentiel dans ce cas de figure est que toute personne établissant un réseau WiFi personnel a la possibilité de le sécuriser au moyen d’un codage, ceci de manière assez simple, pour se prémunir des squatters. Bien entendu, ces protections peuvent être contournées, mais ce n’est certainement pas à la portée du premier venu, et dans ce cas, le caractère frauduleux du pirate est clairement établi. Par contre, si la personne installant son réseau choisit de ne pas le protéger, il semble assez normal que n’importe qui puisse avoir envie de s’en servir.
En outre, on trouve de plus en plus de points d’accès publics ouverts aux visiteurs : cafés, hôtels, aéroports, municipalités, gares … Ces organismes installent leurs ‘hotspots’ dans l’intention claire d’en faire bénéficier gracieusement leurs visiteurs, s’en servant même comme argument de marketing. Cet état de fait n’est pas fait pour clarifier la situation. Après tout, comment l’utilisateur est-il supposé savoir si oui ou non le réseau auquel il se connecte est gratuit et libre d’accès ou si son propriétaire a simplement oublié de le sécuriser ?