Le décollage du lanceur, une Ariane-5 dans sa version générique, a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, à 00h02 heure de Paris (vendredi soir 19h02 heure de Kourou).
Vingt-huit minutes après son lancement, Ariane 5 a mis sur orbite le satellite international de télécommunications INTELSAT 11, puis, quatre minutes plus tard, le satellite australien OPTUS D2.
"C'est le vingtième succès d'affilée pour Ariane 5", s'est réjouit Jean-Yves Le Gall, le président-directeur général d'Arianespace, à Kourou.
INTELSAT 11, construit par l'américain Orbital Sciences Corporation, doit assurer la diffusion de programmes de télévision directe et le transfert de données sur les Amériques et l'Europe, pour le compte de la société internationale Intelsat, premier opérateur mondial privé de satellites.
C’est Orbital Sciences Corporation encore qui a réalisé OPTUS D2 pour le compte de l'opérateur australien Optus. Ce satellite doit fournir des services de télévision directe, internet, téléphonie et transmission de données pour l'Australie et la Nouvelle Zélande.
Il s'agit de la 178ème mission d'une fusée Ariane depuis la mise en service des lanceurs européens en décembre 1979, et de la 34ème pour une fusée Ariane-5.
Arianespace a signé cette année 16 contrats de lancements et affiche un carnet de commandes confortable : 27 satellites à lancer sur orbite géostationnaire, 11 lancements institutionnels (neuf véhicules cargo vers la station spatiale internationale (ISS) et deux satellites scientifiques) et dix lancements Soyouz (quatre à Baïkonour et six au Centre Spatial Guyanais).