La culture en « panier » plus stable dans le temps
Les sécheresses, longtemps vécues comme un phénomène exceptionnel, pourraient se banaliser en France avec le réchauffement climatique.
C'est surtout dans le Sud-Ouest producteur de maïs - où les besoins d'irrigation les plus forts coïncident avec les périodes d'étiage des rivières - que les difficultés sont évidentes.
Le Sud-Est, pourtant plus sec, n'a pas ces problèmes grâce aux possibilités d'irrigation autorisées par le Rhône et la Durance.
Privilégier les bassins versants
Les experts estiment par ailleurs que "des marges importantes de progrès" existent dans la sélection de variétés moins gourmandes en eau.
On sait déjà produire des maïs moins sensibles au manque d'eau pendant la période critique de la floraison.
Les cultures d'hiver pourraient être encouragées car elles présentent l'avantage de croître lorsque les pluies sont abondantes et l'évapotranspiration réduite.
"Les pistes les plus intéressantes" sont offertes par les espèces à fort enracinement, au feuillage réduit (minimisant la transpiration) et tolérantes à la sécheresse, en particulier le tournesol et le sorgho.
Les variétés précoces de tournesol sont d'excellentes candidates à un assolement alternatif en cas de sécheresse.
Le sorgho offre lui une bonne rentabilité, mais se posera le problème des débouchés.