D'abord, "il faut lutter contre les réseaux et les passeurs. Ce sont, pardonnez-moi l'expression, des négriers ou des pirates", a lancé Brice Hortefeux, en rapportant que 112 réseaux avaient été démantelés et 3.500 passeurs interpellés en 2006.
Préconisant ensuite de "taper le travail illégal", le ministre a souhaité "qu'on soit intraitable, notamment vis-à-vis des employeurs".
"A compter du 1er juillet, tout patron qui souhaite recruter un salarié d'origine immigrée est obligé de demander à la préfecture des éléments sur la régularité de sa situation" et "il ne pourra plus dire qu'il ne savait pas", s'est félicité Brice Hortefeux. "Je souhaite très clairement qu'un patron qui emploie des salariés en situation illégale soit conduit au pénal".
Troisième volet pour lutter contre l'immigration irrégulière, "il faut développer l'aide au retour volontaire", a-t-il estimé. Ce "petit pécule" permet à une famille avec deux enfants de regagner son pays d'origine avec "de l'ordre de 5.000/6.000 euros".