"On a d'un côté des syndicats qui ont fait croire aux cheminots qu'ils pourraient continuer à travailler 37 ans et demi alors qu'on sait pertinemment que les 40 ans pour tous les salariés dans notre pays sont inéluctables", a-t-il affirmé.
D'autre part, "le gouvernement a besoin de montrer que cette réforme est difficile", selon le dirigeant syndical. Regrettant qu'on n'ait "pas laissé le temps à la négociation", le secrétaire général de la CFDT a souhaité "un peu moins de pudeur": "Cette grève, il faut maintenant la suspendre et négocier au plus vite".