Ce dispositif témoigne de l'engagement de l'ensemble du gouvernement pour réduire les inégalités entre territoires et offrir des réponses adaptées aux spécificités de chacun d'entre eux. Il rompt ainsi avec les logiques des contrats aidés antérieurs notamment sur un point spécifique : il permet de cibler les territoires où les jeunes connaissent les pires difficultés pour accéder à un emploi.
Cette spécificité est l'aboutissement d'un travail interministériel auquel le ministère de l'Égalité des territoires et du Logement a pris toute sa part.
Le ministère de l'Égalité des territoires et du Logement se félicite de cette affectation prioritaire des emplois d'avenir en particulier vers les zones urbaines sensibles, où le chômage significatif de la jeunesse suscite des tensions sociales, et dans les zones rurales, où les jeunes peinent à trouver un emploi adapté en raison de leur éloignement géographique.
Un signal qui prend tout son sens alors que Cécile Duflot lançait hier les travaux d'une commission chargée de réfléchir aux missions de long terme et à l'organisation future du ministère de l'Égalité des territoires et d'examiner en particulier l'hypothèse de la création d'un Commissariat général à l'Égalité des territoires.