"Si cela marche, je ne vois pas pourquoi on n'étendrait pas à d'autres domaines, car l'objectif c'est quand même bien de fournir le meilleur service public en permanence à tous les Français", a ajouté le chef du gouvernement.
"Beaucoup de services publics ont d'ailleurs parfaitement résolu cette question, on envisagerait pas d'interrompre l'activité d'un hôpital même lorsqu'il y a un conflit", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le risque que la loi n'entrave le droit de grève en obligeant le salarié à déclarer 48 heures à l'avance s'il fera faire grève ou non, M. Fillon a soutenu que "ce n'était pas le sujet".
"Il n'y aura pas plus de pression qu'aujourd'hui", a-t-il dit. "Les salariés de ces entreprises de transport ne peuvent pas ne pas voir cette exigence que les Français ont manifesté à maintes reprises, et à l'occasion des élections présidentielles: il faut du dialogue social, mais en même temps, le droit de grève est garanti et le droit d'aller travailler aussi".