Les surfeurs pris en otage
Un rassemblement de salariés, à l'appel de tous les syndicats (FO, CGT, CFDT, CFTC et CFE-CGC), a réuni jeudi à Paris, dans le XIIe arrondissement, quelque 300 personnes selon la police et 500 selon les syndicats.
Début septembre, la direction de Noos avait annoncé vouloir supprimer 678 postes.
La CGT estime que les 678 postes correspondent en fait à un millier de salariés, certains postes étant occupés par plusieurs salariés à temps partiel.
Noos avait fusionné en 2005 avec le câblo-opérateur UPC. Et en juin 2006, les groupes Altice et Cinven, propriétaires d'un autre câblo-opérateur, Numéricâble, ont racheté Noos.
D’un coté la CGT conteste "le bien-fondé du projet de licenciements de la direction" et s'appuie sur le rapport d'un expert mandaté par le comité d'entreprise, selon lequel "l'entreprise n'est pas en difficulté financière" et pour FO, "les négociations n'avancent pas" alors que de l’autre, on assure, du côté de la direction, que "les négociations avec l'ensemble des partenaires progressent en ce moment rapidement et positivement".